Chers Ami(e)s, voici le communiqué de presse final expliquant le pourquoi du comment RADIO GAGA "After Pride" 2025 Nîmes.
RADIO GAGA doit expliquer et donner sa vision et son opinion sur les faits...
Les Associations RADIO GAGA & ESSENTIALS FLAVORS
Mise au point sur l'After Pride de Nîmes.
24 juin 2025 : Face aux accusations et aux tentatives d'intimidation qui visent notre événement « After Pride » du 5 juillet 2025 à Nîmes, les associations RADIO GAGA & ESSENTIALS FLAVORS refusent le silence et rétablissent la vérité.
Chronologie d'un sabotage organisé
Février 2025 : Nous déposons un dossier complet auprès de l'Arène des Fiertés.
Notre proposition ? Un vrai partenariat, une collaboration avec tous les lieux LGBTQIA+ de Nîmes, un partage des bénéfices avec les associations locales. Le modèle qui fonctionne dans d’autres villes.
Réponse de l'Arène des Fiertés : Silence radio. Dossier enterré. Motif ? Nous ne venons pas de Nîmes. Comme si les droits LGBTQIA+ s'arrêtaient aux frontières administratives.
Conséquence directe : Aucune information transmise aux partenaires locaux. Aucun dialogue proposé par l’Arène des Fierté, Pauline POISSY et Dorian THEVENET n’ont pas fait leur travail de relais afin de nous présenter aux établissements et associations LGBTQIA+ Nîmoise. Le mail envoyé à Madame MOUTON élue à la diversité de la Ville de Nîmes en lui confirmant que tout va bien et que nous collaborions ensemble alors qu’en réalité vous sabotiez l’évènement, en conclusion, votre positionnement à été abusif, discrimination et menaçant, pour nous une démission du bureau complet d’impose au vue de la gravité des faits.
Aucune transparence. Sans appui, aucune subvention n'a pu avoir lieu. Nous avons dû auto-financer entièrement l'événement, d'où la billetterie payante. Et aujourd'hui, on nous reproche ce que l'Arène des Fiertés a délibérément organisé : l'ignorance des acteurs·rices locaux·ales.
Un projet porté par deux associations engagées
Rectifions une information importante : cet événement n'est pas porté uniquement par RADIO GAGA.
Il s'agit d'un partenariat à 50/50 avec l'association Essentials Flavors, qui elle, est Nîmoise.
Cette association locale avait besoin du soutien financier que RADIO GAGA a apporté face à l'absence totale de subventions.
Ensemble, nous avons mis la main au porte-monnaie et effectué toutes les démarches auprès de la mairie pour obtenir un lieu emblématique qui marquerait les esprits.
La réalité est simple : si nous n'avions pas pris l'initiative d'organiser cet After Pride dans un lieu public, personne ne s'en serait occupé à part nous.
Pink-washing ? Parlons-en vraiment.
L'accusation de pink-washing est non seulement fausse, mais totalement inversée.
Ce n'est PAS la mairie qui finance un événement LGBTQIA+ pour redorer son image.
Ce sont NOS DEUX ASSOCIATIONS qui ont auto-financé et démarché la mairie pour obtenir un espace public. Nous n'avons reçu aucun euro public. Nous avons payé de nos poches. Nous avons fait les démarches.
Nous avons pris les risques. La mairie n'a fait qu'autoriser, pas financer.
Le vrai pink-washing serait de laisser la mairie s'attribuer les mérites d'un événement qu'elle n'a pas organisé ni financé.
Notre politique ? L'existence !
On nous accuse de dépolitisation. Parlons-en !
Organiser un événement LGBTQIA+ dans une commune penchant plus à droite dans l’échiquier politique, c'est politique.
Défiler dans l'espace public en tant que LGBTQIA+, c'est politique.
Exister ouvertement quand certain·es voudraient nous voir disparaître, c'est politique.
Notre politique, c'est l'entraide.
Notre politique, c'est la lutte pour nos droits.
Notre politique, c'est de refuser qu'on nous dicte comment être LGBTQIA+ et comment militer.
Nous ne portons pas d'autres combats politiques que ceux de notre communauté. Et c'est notre droit le plus strict.
Chacun·e est libre de défendre les causes qui lui tiennent à cœur – conflits internationaux, positionnements partisans, mouvements d'extrême droite ou formations politiques traditionnelles - mais personne n'a le droit d'obliger qui que ce soit à épouser ses combats.
Nous soutiendrons toujours la cause LGBTQIA+. Point final.
L'hypocrisie révélée
Pendant que nous agissons concrètement a organiser un évènement avec des artistes de notre communauté de renommé mondiale, d'autres préfèrent la posture, le mensonge sur les réseaux sociaux, laisser menacer et menacer les artistes alors que certains en font parti :
• L'Arène des Fiertés avoue "ne pas vouloir prendre en charge ce combat" tout en nous reprochant d'exister.
• On critique un événement payant mais on oublie de dire que sans partenariat ni appui, aucune subvention n'était possible.
Un représentant de l'Arène des Fiertés, l'a confirmé noir sur blanc : nous ne sommes ni partenaires ni adhérent·es de leur association, (chose faussée puisque RADIO GAGA/ ESSENTIALS FLAVORS ont payés leurs cotisations pour pouvoir défiler) mais nous faisons travailler certains de leurs partenaires.
Alors où est le problème ?
Stop au harcèlement et aux menaces
Les attaques personnelles contre nos artistes, doivent cesser immédiatement.
Ces personnes sont des professionnel·les rémunéré·es pour leur talent. Elles ne sont pas responsables des choix d'organisation.
Les cibler relève du harcèlement pur et simple.
Plus grave encore : certain·es de nos artistes engagé·es ont reçu des menaces pour les contraindre à "politiser" l'événement ou à prendre parti pour telle ou telle cause. C'est inacceptable.
Leur politique LGBTQIA+ ne correspond peut-être pas à celle d'autres personnes,
et alors ?
La diversité des pensées n'est-elle pas aussi une richesse de notre communauté ?
À celle et ceux qui critiquent depuis leurs canapés : ces artistes montent sur scène, prennent des risques, portent nos couleurs dans l'espace public. Ces artistes méritent le respect, pas vos attaques lâches.
Repolitisons, vraiment
Vous voulez repolitiser la Pride ? Commençons par le commencement :
Cessez de diviser la communauté LGBTQIA+.
Cessez de prétendre détenir la vérité militante.
Cessez de harceler et menacer celles et ceux qui agissent.
La vraie repolitisation, c'est de créer de l'union, pas de la division. C'est d'organiser ensemble, pas de s'entre-déchirer. C'est de se battre contre nos vrais oppresseurs, pas contre nos propres allié·es.
La Réponse de Gaël SCARANTINO – Coordinateur de RADIO GAGA
Je prends la parole aujourd’hui non pas pour alimenter les tensions, mais parce que je refuse de laisser des accusations infondées,
personnelles et blessantes circuler sans réponse.
Depuis plusieurs jours, des propos violents et des insinuations circulent publiquement à propos de l’événement que nous organisons à Nîmes le 5 juillet prochain, sous l’égide de Radio Gaga, association que je coordonne.
On y parle de "coquille vide", de "bafouement des règles du respect", et l’on y cite nommément des personnes pour les attaquer sur des bases diffamatoires. Je souhaite donc rétablir les faits, clarifier notre démarche, et poser un cadre sain au débat.
Radio Gaga : une association réelle, active et engagée
Radio Gaga n’est pas une "coquille vide", et ce genre de formule malveillante ne résiste pas aux faits.
Nous sommes une association dûment enregistrée, portée par une équipe engagée dans la promotion des droits LGBTQIA+, et qui agit déjà concrètement sur le terrain.
Parmi nos actions récentes :
• Une collecte de 2 000 € pour le Centre LGBTQIA+ de Nice, via une soirée solidaire organisée au Blitz Bar.
• Une volonté assumée de soutenir les initiatives culturelles, festives et militantes en région.
Radio Gaga, ce n’est pas "rien". C’est un projet en construction, certes jeune, mais porté par des valeurs, des actes et une vision collective.
Pour rappel, je suis originaire de Nîmes, la Première GAY PRIDE de Nimes à été organisé par ALEX BLANC et moi-même dans un établissement LGBTQIA+ Nimois et nous avions invité CHANTAL GOYA, je peux donc affirmer que nous avons toute légitimité à être et travaillé à Nîmes pour cette évènement.
L'événement du 5 juillet à Nîmes : une initiative indépendante, complémentaire, pas concurrente.
Nous avons souhaité organiser à Nîmes un événement festif, en soirée, en marge de la marche des fiertés.
Nous l'avons annoncé clairement : ce n’est pas une Pride, ce n’est pas une contre-Pride.
C’est un after, festif, musical, avec une programmation inclusive, conçu en complément des festivités de la journée.
L’événement a été déclaré auprès des autorités compétentes, la Mairie l’a autorisée dans les règles, et nous avons assumé la logistique, les assurances et les responsabilités afférentes.
Nous avons toujours respecté les créneaux et les périmètres de la Pride locale. Il n’a jamais été question de "doubler" qui que ce soit, encore moins de nuire. Il y a de la place pour plusieurs expressions, plusieurs énergies, plusieurs formats. Et en tant que militant, je crois profondément que la pluralité fait la force d’un mouvement, pas sa division.
Les attaques personnelles : une ligne rouge franchie.
Je suis consterné de lire les propos tenus publiquement à l’encontre d’Alex Blanc, que je ne laisserai pas seul face à des accusations anciennes, non fondées légalement, et sorties ici dans le but de nuire.
On peut ne pas aimer une personne. On peut critiquer ses choix professionnels. Mais instrumentaliser le passé pour décrédibiliser un événement présent, c’est indigne. Je refuse de jouer à ce jeu-là, car ce n’est pas ma vision du militantisme LGBTQIA+.
Je rappelle qu’Alex, comme toute personne, a le droit de contribuer à des projets tant qu’il respecte la loi et les règles. Et c’est ce qu’il fait ici.
Mon appel : dépassons les rancunes, rencontrons-nous sur ce qui compte.
Je suis conscient que des tensions existent localement. Je ne les minimise pas. Je comprends même certaines frustrations.
Mais à dix jours d’une marche des fiertés, devons-nous vraiment passer notre énergie à nous tirer dessus ?
Ou pouvons-nous nous souvenir que notre adversaire commun, ce sont les LGBTIphobies, les discriminations, les reculs politiques, pas les initiatives associatives portées par d’autres membres de notre communauté ?
Si des erreurs de communication ont été faites, j’en prends ma part. Mais tout ce que nous avons fait, nous l’avons fait avec transparence et respect.
Parlons des Bénéfices :
OUI ! une partie des bénéfices aurai été reversée à une association Nîmoise !
POUR CONCLURE :
C’est avec une profonde tristesse que nous annonçons l’annulation de l’événement
RADIO GAGA « After Pride 2025 », initialement prévu comme un moment festif et fédérateur pour la communauté LGBTQIA+.
Face à une vague de haine injustifiée et virulente visant nos deux organisations ainsi que les artistes engagés pour cette célébration, nous n'avons d'autre choix que de renoncer à maintenir cet événement. Ce qui devait être une journée de joie, de partage et de fierté est aujourd’hui mis à mal par des attaques malveillantes, qui ne font que renforcer les divisions au sein même de notre communauté.
Nous tenons à remercier chaleureusement toutes les personnes qui ont soutenu ce projet, la Municipalité de Nîmes, Monsieur le Mairie Jean-Paul FOUNIER, Madame Mylène MOUTON Adjointe à la diversité, la direction du commerce dans son ensemble, les autorités compétentes pour leurs aides et leurs soutiens, bien évidement n’oublions pas tous les artistes :
BARBARA BUTCH
CHRIS BEKKER
BEN CRAFTER
qui s’étaient mobilisés avec cœur et détermination, et toutes celles et ceux qui ont cru en la vision inclusive que nous portons.
Votre soutien est notre force.
RADIO GAGA reviendra à Nîmes avec force et détermination en 2026.
Gaël SCARANTINO
Coordinateur RADIO GAGA